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06/03/2015

Pour le droit au logement

Le 5 mars était la journée anniversaire de la promulgation de la loi "DALO" qui reconnaît le droit au logement comme un droit "constitutionnel". 

Mais il y a loin de la coupe aux lèvres. Des dizaines de milliers de Val-de-Marnais sont en attente de logement social locatif et les situations d'urgence s'amplifient avec la progression de la précarité jusque dans le monde du travail. 

 

19 villes dirigées par la droite sont hors la loi

En Val-de-Marne, 19 villes ne respectent pas l'article 55 de la loi SRU qui fait notamment obligation d'atteindre 25% de logements sociaux. Elles sont toutes gérées par des municipalités de droite en Val-de-Marne. 

Dans ces villes, il manque plus de 21 000 logements sociaux. Si elles respectaient le droit au logement locatif social, si elles respectaient la loi, le droit au logement connaîtrait un immense progrès. 

 

Les mensonges de la droite

Comme excuse, ces maires prétendent qu'il n'y aurait pas de terrains disponibles. Mensonge ; entre 2000 et 2013, plus de 65 hectares de foncier ont été utilisés par ces 19 communes pour réaliser des opérations de promotion immobilière et de standing. Cela représente près de 6 500 logements privés dont les loyers sont inatteignables pour de nombreux Val-de-Marnais. Dans la même période, tout juste 1 500 logements sociaux ont été construits dans ces communes, contre 6 800 dans les communes qui respectent la loi. C'est la preuve de l'égoïsme qui règne dans les villes dirigées par la droite et du programme que les candidats de droite portent : exclure les populations aux revenus modestes et moyens du Val-de-Marne ! 

 

Le constat de la situation à Saint-Maur est particulièrement accablant 

  • Dans cette seule commune, avec seulement 7% de logements sociaux, le déficit de logements sociaux est de 6 481, 
  • Pendant ce temps :
    • 2 036 Saint-Mauriens sont en liste d'attente pour l'obtention d'un logement locatif social, 
    • 155 sont reconnus en statut DALO et attendent une affectation sur Saint-Maur. 

D'une manière générale pour ces publics, la durée d'attente est de 5 à 10 ans dans les communes qui ne respectent pas la loi SRU. 

Cette discrimination sociale et urbaine est lourde de conséquences. Ces Maires expliquent qu'ils ne disposent pas de la possibilité de construire faute de foncier disponible. C'est une contre-vérité ! Entre 2000 et 2013 à Saint-Maur, 7,6 hectares de terrain ont été livrés à la promotion immobilière...

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